Ça s’est passé dans la nuit de vendredi à samedi.
Depuis des années je n’avais pas eu ça.
Est-ce que ça s’est déclenché à cause du stress de la soirée, de la chaleur ou de la fatigue ?
Avant tout ça, nous sommes maintenant en septembre, jour de rentrée pour beaucoup.
Rentrée des classes, reprise du boulot.
Et même pour ceux qui ont déjà repris, la vraie reprise est maintenant.
Juillet-Aout ?
C’est toujours comme une parenthèse dans l’année.
Un rythme différent.
Des « habitudes » différentes.
On est plus tranquilles.
Et bim, juste quand on lâche vraiment, septembre arrive.
Maintenant, septembre c’est bien aussi, car c’est souvent un nouveau départ.
(Je ne te parle pas de résolution là … car comme chacun sait, personne ne tient jamais ses résolutions…
Je te parle de choix, de décision et d’actions… surtout d’actions).
Septembre nous permet de recommencer sur de bonnes bases.
Les bonnes bases en autohypnose comme dans la vie ?
C’est de savoir définir les bons objectifs.
Et tu vas tout de suite comprendre à quel point c’est important quand je vais te raconter la suite de ce qui m’est arrivé…
Ça a commencé par un séjour aux urgences vendredi soir.
Pas pour moi, mais peu importe.
Rentré à minuit.
Crevé et stressé.
(Rassuré aussi, car rien de grave).
Le temps de bricoler, couché vers 1h, endormissement vers 1h30 je pense.
Sauf qu’à 4h…
Je me réveille avec une énorme crise d’asthme.
Je prends ma Ventoline… et rien.
Rien ne se passe.
Pas d’amélioration.
J’en ai repris un paquet de fois (trop sûrement)… et toujours rien.
La crise d’asthme ne passe pas.
La toux s’en mêle.
De moins en moins d’air.
Autant te dire que ça devenait méchamment critique.
La Ventoline ne donnant rien, il me reste une solution : une séance d’autohypnose.
Sauf que ?
Quand t’es à moitié en train de crever et que tu n’as quasiment plus d’air qui rentre…
Crois-moi que tu n’as pas du tout la tête à te faire une belle induction, puis un approfondissement et à chercher quel protocole tu pourrais bien mettre en place.
C’est aussi dans des moments comme celui-ci que tu es content d’avoir vraiment travaillé quotidiennement l’autohypnose.
La seule chose que j’ai faite ?
C’est de demander à mon inconscient de m’emmener en état d’hypnose et de me faire respirer de manière normale (objectif simple, précis, au présent et positif).
Ensuite ?
J’ai juste laisser-faire.
Trop occupé à me concentrer sur le mince filet d’air que j’arrivais encore à faire passer tant bien que mal.
Et ça s’est fait.
D’abord main gauche et main droite sur le thorax.
La main droite s’est crispée et le bras droit faisait des aller-retours entre ma poitrine et l’extérieur.
Je ne sais pas combien de temps ça a pris.
Puis au bout d’un certain temps.
Ma respiration est revenue très lentement.
Jusqu’à ce que mon bras gauche se lève doucement de ma poitrine.
Comme pour « tout retirer ».
Et un gros soulagement s’en est suivi.
Physique, nerveux et mental.
Je peux te dire que je l’ai remercié plus d’une fois …
Je ne cesserai de le répéter.
Si tu sais définir un objectif pour que ton inconscient le comprenne, que tu lui fais confiance et que tu t’entraînes régulièrement …
L’autohypnose permet de grandes choses… jusqu’à te sauver la vie.
Dans un autre mail, je te raconterai comment mon inconscient m’a dit NON pour la première fois pendant les vacances.
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À tout de suite,
Jérémy